Le CHER prend sa source à Mérinchal dans le département de la Creuse, à 717m d'altitude sur le plateau de Combraille dans le massif central (région naturelle granitique). C'est le deuxième plus grand affluent de la Loire après l'Allier.
Le lit du Cher peut se diviser en 3 parties : le Cher Torrentiel, le Cher Sauvage et le Cher Canalisé ou navigable. Le Cher Sauvage fut classé comme flottable, du moulin d'Enchaume jusqu'à Vierzon, et comme navigable, de Vierzon à la confluence avec la Loire, sur un parcours de 151 km divisé en 3 sections:
Comme la plupart des rivières de France, le Cher a conservé le nom, ou tout au moins sa racine, qu'il avait lors de l'invasion des Celtes (les Gaulois, comme les a appelés César). Ils étaient arrivés par vagues successives dans l’Hexagone à partir des 10ème - 8ème siècle avant notre ère. Pour le Cher, la racine *car* serait la base de son nom. Elle signifierait pierres, rochers, cailloux sur lesquels dévale la rivière. Son origine serait donc pré-celtique. Au cours des âges le nom usuel a évolué, mais sa base est restée lisible : on trouve Cares au IVème siècle, Carus, puis Char ou Chard, et enfin Cher. Il faut noter que dans le Haut Cher, au début de son cours, dans le parler local, le Cher se nomme "Char". Ici, dans la basse vallée berrichonne du Cher, jusqu'à Montrichard, il y a encore 50 ans, de vieilles personnes l'appelaient "Char". dans les premiers 20km de son cours on trouve encore la même racine dans le nom des communes de Char et Chambonchard. Plus bas, Chabris signifiait "pont sur le Cher".